EL TARF DES HIRAKISTES MARQUENT LE 32EME VENDREDI DE CONTESTATION

« Libérez Bouregaa, Libérez les prisonniers d’opinion, Bedoui, Bensalah lazem itirou », tels étaient les premiers slogans scandés en ce 32eme vendredi  par les marcheurs drapés de l’emblème national. Ces derniers ont commencé leur marche juste àprrès la prière du vendredi/ Mains dans la main, ils ont commencé leur marche en empruntant la rue qui passe par la radio locale d’El Tarf donnant sur la place principale de l’indépendance qui se trouve à proximité du nouveau siège de la wilaya. Les hirakiste une fois sur la place ont scandé pendant une bonne demie heure : «  Algérie dawla madania layssa askaria, pas d’élection sous la gestion des « issabate », Gaid Salah wala chikour, les génaux à la poubelle wal Jazair machi ila listiklal, pas d’élections au mois de décembre prochain etcc….. les hirakistes ont dénoncé les arbitraires ainsi que la mise sous un état de siège la république, ils dénoncé l’arrestation jeudi de Tabou conduit vers une destination inconnue après sa mise en liberté par la justice…

Les hirakistes se sont regroupés sous les arbres de la place de l’indépendance pour éviter les coups de soleil en ce 32eme vendredi qui n’a pas emballé beaucoup de monde mais qui plus harakistes ayant des principes irréversibles se sont donnés rendez vous pour marquer leur rejet catégorique des  élections du mois de décembre prochain. «  Nous savons que des opportunistes vont se présenter pour faire plaisir au pouvoir en place qui s’est caractérisé par la répression et des arrestations de paisible citoyens qui disaient non aux élections. Mais personnellement je continuerai à être présent sur la place de l’indépendance tous les vendredis » nous dit un jeune drapé de l’emblème et un autre à la main flottant. Je me demande quelles sont les garanties des prochaines élections et qu’est ce qu’ il y a de changer depuis les mois d’avril, de juillet jusqu’aujourd’hui » dira souriant confiant qu’il est de bonne cause un autre hirakiste présent depuis le 22 février dernier. Les hirakistes avant de quitter la place sous les yeux d’une armada de policier mobilisés pour ce 32eme vendredi ont organisé un débat portant sur le devenir de l’Algérie, fustigeant par la même occasion Karim Younsi et déclarant l’illégitimité de la commission que Younsi à créer.

                                            LA DEPECHE TARFINOISE

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