EL TARF PROLIFERATION DE CAFES MAURES

A El Tarf où les infrastructures de loisirs sont quasiment inexistants, es jeunes, les vieux se rabattent sur les cafés  de s cités. Ces lieux sont si nombreux que l’on retrouve partout. Ainsi donc, l’on pourrait avancer qu’entre un café et un café... il y a certainement  un café".  Il est vrai à dire que ce commerce est porteur surtout en ce mois de carême. Un mois accentué par la montée en flèche du chômage dans cette wilaya du pays porte de la Tunisie. Au niveau de la direction de l’emploi des jeune, le directeur nouvellement installé nous apprend que l’embauche des jeunes est suspendu jusqu’à nouvel ordre. Ce qui revient à dire que ces jeunes sortant de l’université et de grandes écoles doivent prendre leur mal en patient tant qu’il est impossible de dérocher un poste de  travail. Plusieurs sociétés et entreprises dans la région vu l’absence de projets ont mis  les clefs sous les paillassons.

Les investisseurs surtout les jeunes ayant contacté auprès des banques des emprunts sont l’expectative ne sachant encore comment pouvoir rembourser les banques tant que c’est le moment de dèche en matière de projet à travers l’ensemble de la wilaya. Les jeunes, les travailleurs de divers secteurs vivent avec grande amertume la conjoncture que vit le pays non pas depuis le 22 février mais depuis des années. Ici comme ailleurs à travers les autres localités du pays, les citoyens vivent pleinement de profonds changements dans le mode de vie, surtout dans les besoins de consommation . Que dire de l’état d’âme des habitants zones rurales privés de tous les moyens et où les conditions de vie sont des plus pénibles. Dans ces localités, en effet, les citoyens sont confrontés aux innombrables problèmes de chômage et de frustrations qui touchent surtout les jeunes. Dans le sillage de la conjoncture, les citoyens espèrent que les choses changeront un jour avec ce mouvement du Hirak qui a précipité les choses au point où les gouvernants ont perdu le nord et e sud.  Après une quinzaine de semaine, les citoyens ne voient pas encore le bout du tunnel. Citadins et ruraux dans  cette conjoncture d’ailleurs très pénible  les cafés demeurent un lieu de prédilection de refuge aussi bien pour les jeunes que pour les vieux tant que les lieux de loisirs de distraction, de respiration font cruellement défaut.  Ces lieux mis à part pour quelques uns sont infréquentables tant que le manque d’hygiène et de service les gouvernent. Jusque après le ftour, ces établissements café de fortune dont certains sont des habitations de fortune, des baraques en brique ans climatisation offrent une prestation des plus médiocres ne désemplissent pas et sont fréquentés par une clientèle pour la plupart des citoyens qui n’ont jamais bossé durant leur vie. Des chômeurs d’un autre genre. Ces établissement qui rapportent beaucoup à leurs gérants ne désemplissent pas au mis du ramadhan ainsi que pendant les autres mois de l’année. L’on se demande de quoi vivent ses habitués ?

                                            LA DEPECHE TARFINOISE

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