BOUHDJAR EL TARF  LES HABITANTS DENONCENT DES PROMESSES NON TENUES

Les festivités marquant la journée du Chahid ont mis à nu la manière dont sont gérées les affaires du citoyen souvent traîné dans la bout. En effet lors du passage du cortège officiel de la wilaya, le wali s’est heurté à une dure réalité du terrain exprimée par des citoyens et surtout par des moudjahids de la région dans plusieurs localités plus spécialement à Bouhadjar. «  Nous ne voulons plus de promesses non tenues depuis presque une année, nous avons besoin du concret », ont lancé à la face des responsables venus dans la daira de Bouhadjar. En effet, ces habitants confinés à l’extrême sud- est de la wilaya se disent marginalisés par les responsables à la tête de la wilaya en particulier le wali qui depuis son installation n’a consacré ses sorties sur terrain qu’à l’ouest de wilaya qui a tout pris. « Projets structurants,  logements mêmes ruraux bien que les agglomérations de cette contrée sont classées urbaines » nous lancent des pères de famille sans toit, adoptant la politique de deux poids deux mesures achetant la paix sociale et celle de diviser pour régner, cette politique est révlue à jamais, elle ne tient pas route" martèlent les citoyens.

«  Nous  avons ras le bol des promesses, notre situation n’a pas évolué d’un iota, nous n’avons rien venu venir », lancèrent des jeunes à la face de la délégation.  Au niveau de toutes les localités, la misère des habitants se lisaient sur leur visage. Lors des deux journées, le responsable de la wilaya  s’est heurté à la durée réalité des habitants de ces contrées qui ont beaucoup donné à la révolution. Ces derniers ont dénoncé le laxisme des élus, les travaux bâclés des entrepreneurs, si peu de projets confiés à cette daira bastion de la Base de l’Est » Bouhadjar compte les 90% des moudjahines de la wilaya, chaque famille a donné au moins un de ses fils à la révolution, mais elle se heurte à la pénible réalité. Tous les responsables sans exception qui se sont succédé à la tête de la wilaya ont marginalisé cette région révolutionnaire dont ses moudjahidines ont donné des leçons de sacrifice au colonialisme français et avaient fait face  au terrorisme durant la décennie de sang.  Ici à Bouhadjar, des citoyens se demandent pourquoi un tel mépris. Nous n’avons pas pu suivre le cortège tellement nous avions été plusieurs fois sollicités pour voir de visu les failles des entrepreneurs et les mauvaises conditions de vie de moudjahidines qui n’ont pas eu leur droit après plus de cinquante ans d’indépendance. La situation est identique à des épouses de chouhada laissée à leur triste sort. Des projets traînent encore par manque de suivi et de contrôle parce que confiés à des entrepreneurs défaillants. Les habitants que nous avions écoutés hier dans les contrées de Bouhadjar ou de Besbes sont unanimes à dire que les autorités locales ont failli à leur mission primaire celle d’apporter un plus à la population. La preuve des promesses tenues lors des diverses visites n’ont pas été tenues : mauvaise condition de vie, infrastructure de base dégradée, soif en pleine hiver. Les promesses d’un décollage sur tous les plans de la wilaya n’a pas eu lieu bien au contraire,  elle s’enfonce de plus en plus et la situation va de mal en pis….. «  Je dois vous dire que les responsables ont les yeux rivés là où il y a de la ripaille, la situation des citoyens qui les ont portés au fauteuil importe peu…. » ,   me dit un vieil homme, moudjahid de surcroit dont la situation sociale laisse à désirer. Espérons qu’après ce ras le bol des habitants de cette région moudjahida, les autorités se réveillent et rectifient le tir en s’occupant plus de ces jeunes avenir de demain et de leurs aînés .

LA DEPECHE TARFINOISE

Tag(s) : #LOCALES
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