COUPE DU MONDE 2018 COLOMBIE – JAPON (1/2) : LES SAMOURAÏS ONT EU LE DERNIER MOT

COUPE DU MONDE 2018  COLOMBIE – JAPON (1/2) : LES SAMOURAÏS ONT EU LE DERNIER MOT

Plus tôt dans l’après-midi, la Colombien et le Japon s’affrontaient au stade de Mordovie (Saransk). Et il ne fallait pas être en retard pour pouvoir voir le premier fait de jeu très important de la partie. Dès la troisième minute, les «Cafeteros» ont été réduit à dix suite à l’expulsion de Carlos Sanchez. Le défenseur a annihilé une occasion de but en voyant la frappe de Kagawa toucher son bras, conséquence : l’arbitre de la rencontre, le Slovène Damir Skomina, n’hésite pas à désigner le point de penalty et brandir le carton rouge pour le Colombien. La sentence est transformée par Kagawa. Réduits à dix, les Sud-Américains devaient changer tout le dispositif tactique contre des Japonais qui cherchaient le break.

Mais, contre toute attente, c’est la Colombie qui a recollé au score. Sur un coup franc plein de malice, Quintero trompe la vigilance de Kawashima qui n’a pas anticipé la frappe envoyée sous le mur par l’ancien joueur du Stade rennais (France). Ce dernier avait, jusque-là, réussi à faire oublier la défection de la vedette James Rodriguez forfait (blessé). Cependant, en infériorité numérique, les quart-de-fi nalistes du Mondial 2014 ont accusé le coup physiquement.

LA FRUSTRATION DE JOSÉ PEKERMAN Après avoir vu le portier Ospina le priver de reprendre l’avantage (54’ et 56’), le Japon a trouvé la faille grâce à Osako qui trompe la vigilance du keeper «Tricolor» d’une tête qui a touché le poteau avant de fi nir sa course au fond des fi lets. Cette fois, les coéquipiers de Radamel Falcao ne reviendront pas dans la partie. Au grand dam de leur entraîneur José Pekerman qui digère mal cette entame ratée. «Nous sommes venus pour autre chose, nous voulions des débuts avec la victoire. Un match se prépare à 11 contre 11, et perdre en trois minutes un joueur aussi important n’est pas simple. Nous avons survécu en première période, en obtenant un match nul avec un joueur de moins, mais le Japon s’est adapté à la situation en seconde période, en réussissant à mieux jouer et en parvenant à se créer les opportunités de remporter la victoire», analyse le coach argentin qui reconnaît «nous avions la puissance off ensive suffi sante, mais un joueur en moins dans la zone défensive centrale où le Japon jouait bien. En seconde période, cela nous a beaucoup coûté physiquement pour récupérer le ballon.»