GRIFFONNAGE DU SENS ..... JE DISPOSE DE TROIS CHARS

             GRIFFONNAGE DU SENS ..... JE DISPOSE DE TROIS CHARS

Personnellement je dispose de trois chars, des bolides comme on dit dans le jargon français canadien. Un seul des chars m’appartient les deux autres appartiennent à une amie de boulot  qui compose mon équipe, l’autre appartient à mon chef, je ne le prends que quand le mien est en panne et que la mission rapporte en liquidité que je ne touche jamais.  Ce dernier char me plait beaucoup. Il est confortable bien équipé en moyen de communication. Mon patron vit dans le luxe moi je tire difficilement le mois parfois des crédits à l’ardoise surtout quand je prends en charge des personnes dans le besoin. Entre nous un tel acte humanitaire me fait vivre car étant jeune bien que je suis gâté de tous mes frères je ne comptais que sur moi  C’est vrai y a aucune relation mais c’est là la technique du griffonnage. En tout état de cause en parlant des chars c’est juste pour vous dire que personnellement quand je suis en ville.

Je mets mon char dans un garage question d’économiser un peu d’essence et je m’engouffre même quand il fait chaud dans un bus. En tout état de cause, je parie que le bus que je prends pour me rendre au travail ou faire la course ne ressemble guère à celui que vous prenez de la place des martyrs à Fougeroux ou Air de France. Cette petite cité située au bas de Bouzerah pas loin autrefois de l’ambassade de Mauritanie. C’est un bus un peu spécial, vous avez le libre choix lire des journaux gratuitement. En quelques minutes vous avez toutes les nouvelles du monde entre les mains. Vous pouvez passez à la place du receveur demander un café au lait , au chocolat y a une panoplie de choix. Si vous êtes fumeur, vous achèterez la sèche de votre mais selon la loi , il faut la consumer dehors loin très loin du contact humain. En réalité, elle vous consume à petit feu jamais vous ne l’aviez consumé.  Curieux y a pas les chaines habituelles de chez nous d’Annaba, de Batna, d’Alger, de Boumerdes , Ghardaya etc.. en dépit d’un parc automobile important  plus important que celui de la capitale française Paris. Je ne me bouscule pas j’attends à l’arrêt et sans coup de coude je prends ma place celle d’à coté est vide. Ici c’est pas le paradis, mais l’enfer aussi dans l’autre sens. En tout état de cause dans le bus il y a de la place pour tout le monde on peu même embarquer son âne si celui-ci ne vous quitte pas d’une semelle. Pourquoi parce si on rate un des bus, l’autre viendra juste après . Un bus cache un autre ou un train cache un autre comme disait Coluche, C’est a le pays développé disons riche. C’est çà aussi un pays civilisé. Tout le monde est pris à même égalité.

C’est, c’est  bein Merde  c’est çà le respect des droits de l’homme. Je suis fier de prendre dans ce pays le transport en commun il ne diffère en rien du transport privé. C’est aussi ; l’égalité, la sécurité et la rapidité. Dans certains pays en voie de développement donc pas développés, on se bouscule pour prendre le bus. A chaque arrêt c’est la même scène, les pauvres, les chétifs n’auront jamais de place Ils restent donc sur le tarmac. C’est aussi, le «sauve-qui-peut» : les plus fous, les plus osés, les plus violents, les plus agressifs arrivent à obtenir leur place, laissant les plus faibles hors de toutes possibilités de s’octroyer un strapontin. Spectacle ahurissant chaque jour. Les plus pauvres restent sur le chemin et attendent le prochain bus. Mais viendra-t-il le prochain bus ? Dieu seul le sait. Il arrivera certainement avec trois quatre heures de retard. Même scène au niveau de nos aéroports. Apprenez toujours que les mots sont polysémiques  et les expressions plusieurs sens. Ce n’est qu’un griffonnage du sens qui pourrait n’avoir aucun sens.