GRIFFONNAGES DU SENS JE GRIFFONNE LES SOUVENIRS D UNE EPOQUE

Je me souscris donc, ce mois-ci, de véhiculer plus d’explications à ce « problème » des valeurs. Une valeur qui n’est pas tout à fait commerciale car elle n’est jamais soupeser en billets de banque ou en pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes. La valeur dont on parle n’a pas d’égale en monnaie ou en billet. Certains pour ne pas dire la majorité écrasante se vantent à qui veulent les écouter qu’ils ont passé une agréable soirée sous une lumière tamisée et le son de musique diffusant son venin de mille lieux. Je sais que la majorité ne me suivent pas et je leur donne entièrement raison pour la bonne raison qu’ils ou qu’elles n’ont jamais vécu de telles scènes voire même de mésaventure. D’une nuit d’amis, sans le vouloir on s’engouffre dans une foirée mondaine où l’on se trouve coincer pour être la mariée d’une nuit. Reprenez bien le passage oui vous avez bien lu « mariée d’une soirée ». Alors aux calendes grecques dignité, honneur ou valeur intrinsèque. Je griffonne, je ne fais que griffonner à un public bien averti, un public capable de me suivre en décortiquant sèmes et expressions. Je ne sais si de nos jours, on peut parler de valeur. Je sais pertinemment que la valeur ne nous dit rien sur sa réalité en soi entre nous soit dit en passant, la valeur est tout simplement le désir de l’individu pour se classer à un rang social. Hélas, la majorité se heurte à une réalité amère : elle est loin de ce rang de la valeur humaine. Certainement si je ne me trompe pas de l’éducation ou l’apprentissage qu’ils ont subi pendant durant leur triste enfance. Il est vrai à dire que le désir serait toujours un désir car un désir éduqué, conditionné, influencé ou manipulé par un environnement à double tranchant sain ou malsain. Celui-ci pourrait être d’une autre manière naissant d’une simple discussion.

Selon ce que nous disent les grands philosophes et les psychanalystes de renoms un désir n’est pas désincarné. Cela veut dire qu’il n’agit pas comme « une volonté spirituelle » libre ou libérée des nécessités du corps et comme indépendante de la matérialité du monde comme le croyaient nos ancêtres. J’aimerai bien utiliser dans ce cas de figure que le désir est fertilisé par des méthodes pédagogiques appropriées. Et la volonté n’est pas autre chose qu’un désir en acte. Vouloir, c’est désirer agir ou faire agir mon désir comme je l’avais souligné dans un précédent griffonnage de sens qui n’a de sens que lorsque l’on saisit la signification profonde du morphème ou de l’expression. Un peu à la manière de Spinoza pour qui le désir est une puissance qui agit directement sur nos sens. J’avoue ouvertement que je désire que parfois, il nous arriver de ne pas pouvoir contrôler nos sens. C’est quelque chose d’inné, indépendant de notre volonté. Une telle obsession ne concerne que moi conscient que les autres ont une autre opinion qui n’a aucun trait commun avec la mienne. Ainsi donc le désir est personnel. On ne désire pas les mêmes objets selon que l’on soit d’un siècle ou d’un autre, d’une génération ou d’une autre, d’une collectivité ou d’une autre, d’une culture ou d’une autre. Personne n’a choisi son lieu ni son temps de naissance. Personne n’a choisi son éducation ni ses valeurs. Il est vrai pour nos aînés qui disent que la valeur la plus importante était le salut éternel de l’âme. Certaines personnes croient qu’il est facile de s’offrir le paradis. Toutes nos bonnes actions pourraient être renvoyer aux calendes grecques à la suite d’une seule erreur commise.. Allez donc au paradis en tout cas, mes bonnes actions me prédestinent à ce lieu où il fait bon vivre après le trépas, mais je sais que tout vint par la décision de notre créateur. Je me souviens encore quand j’avais à peine trente ans que ma mère qui s’est occupée d’une grande partie de ma vie après avoir perdu mon papa, un papa qui n’existe nulle part ailleurs. Ce sont là des souvenirs qui reviennent sans cesse, des souvenirs d’une certaine époque y a de ça une quarantaine d’années

                                                 LA DEPECHE TARRFINOISE

Tag(s) : #CHRONIQUE
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