EL TARF NE PUISEZ PAS DANS LES DENIERS PUBLICS

La gestion d’une cité n’est pas aussi facile qu’on le pense. Force est de constater qu’après vingt deux longues années d’existence d’El Tarf ne reflètent guère l’image d’une cité « chef-lieu de wilaya ». C’est toujours ce petit bourg avec quelques maisonnettes réalisées ça et là, quelques bâtiments mettant en danger la vie de leurs occupants à cause des malfaçons que l’ex locataire de cette n’a pu déceler et que les inaugurations de ces mouroirs se font à coup de couscous garnis de bons morceaux de viande et au tambourin. Les ingénieurs en ces cérémonies ont les yeux rivés vers la mangeaille et non vers les défauts de constructions mettant en péril des vies humaines.

La gestion des affaires de la population d’El Tarf a été de tout temps chaotique. Son ex wali Rouibah a été limogé et rayé du corps des walis par M. Le Président qui ne badine avec les mauvais gestionnaires. Lancer un regard discret sur la gouvernance de cette cité par ceux mêmes ayant sa charge politique, administrative c’est tout simplement se rendre qu’ils étaient à l’origine du retard accumulé dans cette région ayant payé un lourd tribu durant la révolution et que les populations n’ont rien eu en contrepartie hormis la sincérité de ses fils. C’est aussi constater de visu aux limites mêmes de la compréhensibilité, tout l’anachronisme explique toutes les insuffisances criantes « une gestion chaotique des affaires de la cité » dans toute son ampleur.

Les contraintes bureaucratiques bloquent tout projet innovateur permettant une gestion originale et efficace cette wilaya de l’arrière-pays. C’est le cas de le dire pour ce jeune investisseur Dine M.A esté en justice par le directeur des domaines pour ne pas avoir accepté la compromission. Plus grave encore, il y a eu le complot du silence des élus qui se sont servis sans servir. Le « crime » ourdi de l’ex premier responsable face à la déchéance de cette wilaya à l’avenir brisé de toute une génération. Des conspirations criminelles et celui-ci n’a vu que les hommes de la plume à ester en justice pour les faire taire pour avoir dénoncer sa mauvaise gouvernance, mais pas ceux qui jouer de l’argent du peuple.   

Cette manière de faire d’un commis de l’Etat censé être au service des administrés s’affirme comme étant une complicité que la loi réprime. A dire vrai, les dégâts de la gestion sont bien là, faits têtus qui renvoient à des images brisées de l’ampleur de la catastrophe. La population d’el Tarf est victime d’un complot et tous les auteurs doivent payer cette complicité qui n’est pas de la morale d’un algérien. Bouteflika lui a rendu justice à deux reprises, limogeage de Rouibah qui avait régné en maître absolu jusqu’en 2000 et Arrar Djillali en 2006 Le prédécesseur de ce dernier Zaouche était victime d’une conspiration de haute sphère. A El Tarf, Ils sont des centaines va nu pieds, des cordonniers ayant réussi à conquérir la sympathie de hauts placés qui circulent aujourd’hui dans des palaces arrachés de la sueur de pauvres gens vivant dans des conditions inhumaines. C’est là une réalité que nous avions vécue à El Tarf que nous avions dénoncée par nos plumes.

A El Tarf, Il est des habitudes ancrées dans les esprits de tous ceux qui ont gouverné cette wilaya considéré à juste titre comme étant un véritable eldorado où l’on paut jouir de son trésor sans s’inquiéter outre mesure. Mais voilà que le président homme de décision juste vient de mettre un terme à cet état d’esprit peu orthodoxe et ils furent avisés bien avant. En un mot toute la biosphère risque de connaître une catastrophe dont on aura beaucoup de mal à s’en relever. El Tarf se caractérise par des eaux usées à ciel ouvert déversées sur un très grand nombre de cités. Elles sont sources de maladies à transmission hydrique qui ont frappé la wilaya ces dernières années, de moustique à vous couper le sommeil. Dans les dairate de Dréan, de Besbès et de Ben Mhidi, les agriculteurs sans scrupules n'hésitent pas à les utiliser pour l'irrigation de champs agricoles ou vergers potachers. Les récoltes étant commercialisés à de pauvres citoyens sans réaction de pouvoir public.. Par un chômage endémique galopant.

La majorité écrasante de chefs-lieux communaux manquent d'éclairage ce qui encouragent les voleurs à se faufiler dans des appartements de paisibles citoyens à la faveur de l’obscurité. Les attaques sont multiples en ce moment ce qui a fait réagir les gendarmes qui ont opéré des descentes la nuit pour débusquer les malfaiteurs, les dealers de la drogue où celles qui se livrent à la prostitution. En un mot le mauvais éclairage a favorise la délinquance sous toutes ses dimensions. Cette absence presque quasi-totale de contrôle due essentiellement à un laisser aller n'a pas aussi épargné les axes routiers et les rues constituant les agglomérations. Une dégradation au bonheur des mécanos.

A toutes ces anomalies, l'on pourrait ajouter sans être démenti par quiconque que les plaques de signalisations sont absente à leurs bons endroits. Pis, les tas d'ordures ménagères créant dans les quartiers de véritables de ghettos, le paradis des rats. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, les problèmes sociaux engendrés par la corruption bouclent le tout : logements sociaux “cédés” aux moins nécessiteux, corruption réelle ou supposée dans toutes les institutions de l’Etat. Un investisseur nous confie qu’un haut responsable lui a suggéré de lui remettre 200 millions s’il voulait bénéficier de la faveur de l’administration. Les honnêtes gens existent aussi il lui a tout simplement répondu en guise de quoi dois-je vous soudoyer ?

Un Etat qui marque sa indolence par l’absence des autorités, des contrôles des sanctions et par l’absence d’un responsable en mesure de donner au citoyen le relent de vivre en paix et dans la sérénité est un état qui perd de sa crédibilité. Le président a agi au bon moment et cette action lui a valu l’estime de la population d’El Tarf qui de l’avis de plusieurs jeunes à la suite du limogeage du wali lui accordent leur soutien. Les membres de l’APW ne peuvent que déposer leur démission, ils ont failli à la mission pour lesquels ils étaient investis. Au lieu de procéder selon la loi au contrôle des agissements des commis de l’Etat, ils ont voté à l’unanimité sous l’influence du premiER responsable de la wilaya une motion pour écarter un des leur qui s’est opposé aux détournements des deniers publics, à la passation des marchés entre copins. D’ailleurs, ils sont tous ou presque détenteurs de registre de commerce sous des prêtes noms, au nom de leurs épouses ou parents. Ces gens doivent aussi être débusqués et payés pour leur complicité.

Des ensembles d’habitat social ont été érigés, ils ont pour noms 180 logts, 200 logts, 150 logts, ils sont implantés à Bouhadjar, Besbes, Dréan etc. Les langues commencent à se délier, un membre de l’APW du règne de Roubiah aurait bénéficié grâce à la complicité des membres de commission de 13 logements sous de faux noms qu’ils avaient vendus juste après. En plein centre de la ville d’El Tarf et dans plusieurs autres agglomérations ces zones conspuées par les responsables abritent la marge de la société les cités dites “SAS” sont encore là ou le terme misère, laisser pour compter opprimés et damnés de la terre se conjuguent à tous les temps. Ces cités dortoirs connaissent les mêmes problèmes, ils sont tout simplement des favelas. En dépit de deux barrages opérationnels des trente que compte le pays, à Zitouna jusqu’à hier les ménagers n’ont pas reçu une seule goutte depuis un mois. Aussi paradoxal que cela puisse paraître les espaces verts ont été détruits par les autorités invoquant l’absence d’une autorisation de l’APC puis redistribués à des personnalités influentes sous le volet de poches.

A El Tarf, El Kala ou ailleurs, les rues et les trottoirs sont à 90% défoncés, crevassés depuis des années, surtout ceux qui ne sont pas empruntés par les officiels. Cet état de fait n’est que la partie visible de l’iceberg. Une situation que la presse aussi bien arabophone ou francophone l’avait dénoncée. Pourtant, l’Etat alloue chaque année des sommes d’argent conséquentes aux collectivités locales, afin que ces dernières puissent gérer à bon escient les affaires de la cité. Il se fait qu’un milliard s’est volatilisé au niveau du chef-lieu de wilaya. Sur le terrain, c’est la désolation, rien ne montre que les enveloppes financières allouées ont été investis dans l’intérêt général: développement local, équilibre du développement entre zones rurales et urbaines, jardins d’enfants, viabilisation, trottoirs, rues, éclairage des zones rurales, espaces verts, salles de cinéma, activité culturelle, etc. Rien de tout ça.

L’on se demande pourquoi, on ne demande pas des comptes à ceux qui ont de l’argent à gérer. Pourquoi on n’a pas informer le Président que le port de cette ville d’El Kla n’avance et que cent milliards furent engloutis par les vagues selon les gestionnaires. Pourquoi l’on a pas informé ceux de droit que le fournisseur du mobiliers scolaires n’a livré la marchandise qu’à moitié ? Des tas de questions qui taraudent l’esprit du commun des mortels à El Tarf mais sans réponse encore. Le commis de l’Etat n’a pas agi seul, il a eu des complicités dans tous les secteurs. Que ces faux gestionnaires paient aussi. Il n’y a pas de gestion à El Tarf, il ya eu une course vers le trésor, une multiplication des “affaires” douteuses. Il ne suffit pas d’être un clerc pour le comprendre. Plusieurs responsables se sont versés dans les détournements frauduleux des deniers publics vers les poches personnelles. Que nos lecteurs nous excusent de dire que ce ne sont pas les journalistes qui le ventre creux et l’esprit ignare mais ceux qui n’ont pas été à la bonne école. Nous nous contentons du peu. Des personnalités ayant eu des largesses du premier responsable ont déclaré hier qu’elles sont soulagées

Le problème se situe aussi au niveau du choix des hommes à gouverner qui ne peuvent être triés que grâce aux enquêtes d’habilitation faites non par des apprentis mais par des gens qui ont dans le sens le plus large du terme l’Algérie au cœur.

Enfin, à chacun sa mi-temps, vous nous aviez traduits en justice comme de vulgaire bandits de grands chemins pour avoir dit la vérité sur la gestion de cette cité, à vous de répondre maintenant sur les nombreux griefs retenus dans les neufs dossiers entre les mains de la justice.

                                                                 LA DEPECHE TARFINOISE

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